À la fin de l’été 1896, dans le décor féérique de sa retraite alpestre, Gustav Mahler termine une autre symphonie. À un ami, il écrira : « L’été m’a amené la Troisième, probablement ce que j’aie fait de plus exceptionnel jusqu’à maintenant. Imagine une œuvre si vaste qu’elle soit, en fait, le miroir du monde, un instrument dont joue l’Univers (…), un poème musical qui remonte de la Nature inanimée à l’amour de Dieu ». Kent Nagano et l’Orchestre symphonique de Montréal concluent de manière grandiose l’édition 2019 du Festival de Lanaudière.