De l’intime à l’universel, Le Chant de la terre de Gustav Mahler et Prayer de Vivian Fung transcendent les souffrances et les difficultés pour redonner voix au genre humain. Hautes en émotions, les œuvres au programme évoquent le deuil, la peur, l’espoir et l’émerveillement.
Mahler est frappé par une série de malédictions lorsqu’il entame la composition de sa neuvième œuvre symphonique. Coup sur coup, il perd sa fille, son poste à l’Opéra de Vienne et sa santé. C’est dans ce contexte qu’il livre, sur des poèmes d’origine chinoise, l’une de ses compositions les plus puissantes et personnelles, où brillent les solistes québécois Michèle Losier et Frédéric Antoun. Composée et créée pendant le confinement, Prayer transfigure les chants d’Hildegard von Bingen.
Fung, Prayer
Mahler, Das Lied von der Erde, Le Chant de la terre (transcription : Schoenberg, Riehn)