Une prêtresse psalmodie sa douleur. Sa voix érafle l’âme. Trois hommes émergent des profondeurs de la terre.
Le chorégraphe libanais Ali Chahrour accomplit une cérémonie primitive dont l’intensité émeut. Entre profane et sacré, le deuil s’amorce avec une furieuse vitalité. Chants déchirants, danses cryptées, rythmes séculaires ; la puissance salvatrice du rituel funéraire éclate. Dans un monde en guerre perpétuelle, une musique provoque un état de transe et l’émancipation passe par une incommensurable affliction.
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