Nielsen se libère des tourments de la Première Guerre mondiale dans sa cinquième symphonie, débutée en 1920. En deux mouvements plutôt que trois ou quatre, elle est faite d’oppositions : noirceur ou lumière, bien ou mal, panique ou paix. Composé en 1945 alors que Barber était toujours officier de l’armée américaine, le Concerto pour violoncelle pose un regard humaniste et grave sur l’époque, que le soliste Stéphane Tétreault viendra élever vers l’espoir. Sous la baguette de Tania Miller, on savoure la rythmique dansante de la septième symphonie de Beethoven.