Il y a dix ans, l’écrivaine Nelly Arcan mettait abruptement fin à ses jours, au cœur de sa trentaine. Son amie, l’autrice et journaliste Claudia Larochelle, a imaginé une rencontre entre la fulgurante Montréalaise et l’Américaine Sylvia Plath, morte aussi par suicide à 30 ans, quarante-six ans avant Arcan, en 1963. Au-delà de leur fin brutale, entre les deux, la parenté de lettres est frappante, voire émouvante, leur génie indiscutable, inspirant et encore criant d’actualité. À partir d’extraits de leurs nombreux textes, à travers la voix d’interprètes de talent, c’est devant le public du FIL qu’elles se rencontrent pour la première fois. Mince consolation, mais heureusement pour nous, les grandes œuvres ne meurent jamais, leurs écrivaines, elles, résistent à tout jamais.