Deux continents. Quatre générations d'absences.
Alice Springs, ville australienne, an 2039. Un poisson tombe du ciel aux pieds de Gabriel York. Il pleut continuellement et l’homme sait que quelque chose ne va pas. Quatre-vingts ans plus tôt, en 1959, son grand-père prédisait qu’un jour les poissons tomberaient du ciel annonçant une terrible inondation qui mettrait fin à la vie sur terre. Entre ces deux évènements, il y a la quête de réponses d’un jeune homme parti sur les traces de son père disparu. Et, au fil de plusieurs tableaux fascinants qui se déroulent entre un modeste appartement londonien et le désert d’Australie, une question cruciale transparaît : face aux grands enjeux environnementaux, pouvons-nous modifier notre façon de vivre pour le bien des générations futures ?
Partout, on salue la puissance et l’audace de cette pièce de l’Australien Andrew Bovell, plusieurs fois primée et consacrée The Best New Play of the Year par le New York Times. Entrecroisant brillamment une série d’histoires mystérieusement reliées, elle révèle peu à peu comment les modèles de trahison, d’amour et d’abandon sont légués, de génération en génération. Métaphore puissante sur l’impossibilité d’échapper au passé, Quand la pluie s’arrêtera évoque à quel point nous sommes façonnés par ce qui est arrivé avant nous et comment on vit dans l’ombre de ce qui viendra après.