Fasciné, sa vie durant, par son théâtre, Berlioz voyait en Shakespeare le maître de la tragédie, une sorte de répondant, d’alter ego, à deux siècles de distance. La célèbre actrice Harriet Smithson, vue sur scène dans Roméo et Juliette, allait devenir sa muse, puis sa femme, objet d’une flamme dévorante, qui lui inspira notamment sa « symphonie chorale » éponyme. Karen Cargill se joint à Yannick Nézet-Séguin et l’Orchestre Métropolitain pour une soirée placée sous le signe du romantisme le plus pur.
Louise FARRENC, Symphonie no 2 en ré majeur, op. 35
Hector BERLIOZ, La Mort de Cléopâtre, scène lyrique
Hector BERLIOZ, Roméo et Juliette, symphonie dramatique, op. 17 (extraits)