ma première place des arts
Crédit photo : Michel Parent
Crédit photo : Michel Parent
Anne-Hélène Dupont - 26 octobre 2018

Le concours Ma première Place des Arts et la SACEF : 25 ans à cultiver les talents d’ici

La Société pour l’avancement de la chanson d’expression française (SACEF) et son concours Ma première Place des Arts soufflent cette année 25 bougies. Jocelyn Ménard, directeur de l’organisme, revient sur le chemin parcouru par ce concours qui a notamment couronné Corneille, Philippe Brach et Chloé Lacasse, et nous présente en primeur les mentors de la prochaine édition.

 

 

Rappelez-nous dans quel esprit ont été créés la SACEF et le concours Ma première Place des Arts...

 

L’idée était de développer un événement majeur en chanson francophone à Montréal, qui n’en comptait pas à l’époque. Au même moment, la Place des Arts voulait donner une vocation à l’espace qui s’appelle aujourd’hui la salle Claude-Léveillée. C’est dans ce contexte que le comédien et animateur Robert Maltais a créé la SACEF et lancé le concours Ma première Place des Arts.

 

En relisant dernièrement des articles sur nos débuts, j’ai constaté que la mission est toujours la même : développer et faire connaître les talents de la relève en chanson, à la fois par le concours et par notre programmation de spectacles de chanson francophone. Chaque année, on fait de belles découvertes !

 

Qu’est-ce qui caractérise Ma première Place des Arts par rapport aux autres concours de chanson ?

 

En plus des catégories Auteur-compositeur-interprète et Groupe, le concours comporte une catégorie Interprète. Plusieurs concours de chanson ont éliminé cette distinction, mais nous continuons de trouver important de donner aux interprètes la possibilité de faire valoir leur talent propre, de rencontrer leurs pairs et d’entrer en contact avec des auteurs et des compositeurs.

 

Ma première Place des Arts est aussi axée sur la formation et l’accompagnement professionnel. Tous les artistes qui soumettent leur candidature, même si elle n’est pas retenue, peuvent recevoir en personne les commentaires du jury pour les aider à cheminer sur le plan artistique. Puis, à chaque étape du concours, les participants profitent d’un mentorat personnalisé par des artistes chevronnés du milieu de la chanson.

 

Les spectacles des quarts de finale et de la finale font aussi l’objet d’une captation professionnelle et d’une diffusion sur la chaîne MAtv, ce qui donne beaucoup de visibilité aux participants.

 

Comment se déroule le mentorat ?

 

Au départ, les participants travaillent avec leurs mentors sur la matière même des chansons : structure du texte, arrangements, technique vocale… Mais toujours en respectant la proposition de chaque artiste.

 

Plus on avance dans le processus, plus on se concentre sur la prestation. Avant la finale à la Place des Arts, chaque participant reçoit l’aide d’une figure emblématique de la chanson québécoise pour peaufiner sa façon d’interpréter ses chansons sur scène.

 

Et après la finale, qu’est-ce qui attend les gagnants ?

 

Les différents prix que nous leur offrons incluent des activités de création qui s’étalent sur un an, dont une résidence à laquelle nous les convions pour créer un spectacle collectif.

 

Cette année, ils passeront huit jours avec Catherine Durand pour monter ce spectacle commun. Le concert sera présenté à la Place des Arts dans le cadre du Coup de cœur francophone, puis au Moulinet dans le Vieux-Terrebonne et au Quai 5160, à Verdun. Ce sont des occasions en or de se faire connaître et de gagner en expérience de scène !

 

Pouvez-vous nous dire qui seront les mentors pour la 25e édition du concours ?

 

En vue des quarts de finale, les mentors seront Andréanne Alain, Éric Goulet, Brigitte Saint-Aubin et Jean-François Beaudet, qui est directeur musical du concours.

 

Et je vous donne en primeur le nom des mentors des finalistes ! Les interprètes vont travailler avec Alexandre Désilets, Marie Denise Pelletier et Amylie ; les auteurs-compositeurs, avec Pierre Flynn, Félix Dyotte et David Marin ; les groupes, avec David Bussières et Philippe Brault.

 

Quels conseils donnez-vous à ceux qui voudraient poser leur candidature ?

 

Surtout, de présenter du matériel qui leur ressemble. Nous cherchons des propositions où on sent le cœur, l’implication et la singularité de l’artiste, qui captent l’essence de ce qu’ils veulent dire et faire par la chanson. Je leur recommande aussi d’être ouverts aux commentaires qu’ils recevront, et d’en garder le meilleur !

 

Et à quoi peut-on s’attendre pour la 25e édition du concours ?

 

Chaque année, Ma première Place des Arts est une grande fête qui rassemble les nouveaux talents en chanson, les artisans du milieu et le public – et ce sera encore plus vrai pour cette édition anniversaire. Il y aura des festivités et des surprises… Ce que je peux vous dire pour le moment, c’est que nous allons souligner les 25 ans du concours de belle façon !

 

                                                      

La date limite pour s’inscrire au concours Ma première Place des Arts est le 1er novembre 2018. La finale du concours aura lieu le 30 avril 2019 à la Cinquième salle.

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