Lorsque Laura annonce à Henri qu’elle a décroché le premier rôle dans le nouveau film de Sylvain Pastrami, le fragile équilibre de leur couple vacille. Henri, écrivain raté et anxieux, devient un monstre de jalousie alors que sa blonde brille sous le regard libidineux de l’insupportable réalisateur et de son « entourage ». Henri glisse dans le pathétique, et voilà que la Dre Von Strudel en rajoute une couche avec son diagnostic inédit, le « syndrome de la tortue », qui le rendra difforme et souffrant d’ici deux ans. Comment Henri peut-il se mesurer à l’enfant chéri du cinéma québécois et regagner l’amour de Laura?
Duceppe invite son public à plonger dans l’univers irrésistiblement drôle et décalé du bédéiste Samuel Cantin et de son roman graphique Whitehorse, gagnant des prix Marc-Olivier Lavertu et Bédélys (album de l’année – Québec) en 2016.
En plus d’offrir une caricature féroce du milieu artistique québécois, Whitehorse dresse une satire de la masculinité toxique, de la jalousie, de l’ambition et de la peur de la mort.
Sébastien Tessier incarne Henri et cosigne cette adaptation avec Samuel Cantin et Guillaume Laurin, qui joue pour sa part un Pastrami tordant. Laurin est cofondateur de Couronne Nord, compagnie multidisciplinaire qui s’est fait remarquer par son film Jusqu’au déclin sur Netflix et qui assume ici la production du spectacle. Pour orchestrer cet objet scénique étonnant, on a fait appel à Simon Lacroix, cofondateur du Projet Bocal (Showtime – Une grosse pièce de théâtre), expert en délires et fan invétéré du bédéiste.