Dans sa cinquième symphonie, Prokofiev nous présente une musique mature, qui l’a habité pendant 14 ans avant qu’il ne la couche sur papier. Finalisée en pleine Seconde Guerre mondiale, il en a fait un hymne à la liberté et au bonheur, où la joie éclate et se fait feu d’artifice sous la direction de Kensho Watanabe.
Tout aussi pyrotechnique, le concerto de la compositrice lettone Lūcija Garūta est un joyau méconnu que nous fera découvrir Élisabeth Pion, pianiste québécoise établie à Londres. Mais c’est de la baguette de L’Apprenti sorcier de Dukas, professeur de Garūta, que jailliront les premières étincelles.
DUKAS, L’Apprenti sorcier
Lūcija GARŪTA, Concerto pour piano
PROKOFIEV, Symphonie no 5