Une scène fourmillante, investie par 60 corps. Stephanie Lake, figure de proue de la danse australienne, explore la joie et la fébrilité de l’expérience collective dans un événement hors-norme. Saisissant!
Comment partageons-nous l’espace? Comment coopérons-nous? Une foule est-elle davantage que la somme de ses parties? Ce sont quelques-unes des questions qui traversent Colossus, œuvre monumentale de la chorégraphe Stephanie Lake, créée à Montréal avec une distribution d’ici. Cette création rassembleuse se transforme au gré des villes où elle fait escale, que ce soit Paris ou Sydney, dans un esprit de partage et de transmission.
Ils émergent de l’obscurité, masse étourdissante de corps qui se déplacent à l’unisson dans une individualité sauvage. Grouillants de vie, ils incarnent la force de cohésion du groupe et reprennent les motifs exquis que l’on trouve dans le monde naturel — la danse des bancs de poissons ou des vols d’étourneaux. Un seul mouvement déclenche une réaction en chaîne qui fait passer l’ensemble du chaos à l’ordre. Comme par magie, le courant se transmet d’un corps à un autre. Colossus nous transporte ailleurs le temps d’une soirée totalement envoûtante.
