Le chef danois Thomas Søndergård dirige l’OSM dans un concert où lyrisme et héroïsme côtoient la recherche de liberté. Dans son Troisième Concerto pour piano, qui sera interprété par Yefim Bronfman, Beethoven se montre lumineux et s’appuie sur un solide équilibre entre piano et orchestre pour prendre des libertés dans son discours. Cette liberté se mesure à l’échelle d’un pays, la Finlande, qui accède à son indépendance au moment où Sibelius remanie sa Symphonie no 5, de laquelle il ressort un héroïsme débordant. On entendra également en création mondiale une pièce de la compositrice canadienne Dorothy Chang inspirée des dynamiques de destruction et de guérison inhérentes à notre planète.
Beethoven, Concerto pour piano n°3 en do mineur, op. 37
Dorothy Chang, Précipice. Création mondiale – commande de l’OSM
Sibelius, Symphonie n°5 en mi bémol majeur, op. 82