Figure acclamée de la danse contemporaine canadienne, Peggy Baker s’entoure de la violoniste Sarah Neufeld et du batteur Jeremy Gara, membres du célèbre groupe canadien Arcade Fire, pour révéler les splendeurs et complexités de l’âme humaine. En une succession de tableaux contrastés, who we are in the dark se trame à la faveur des secrets de l’obscurité. Des projections vidéo, des jeux de lumière ainsi que les toiles de l’artiste visuel John Heward modulent l’espace. Les notes et les gestes s’invitent en rafale, chargés, fragiles, touchants. Entre agitation et sérénité, chaos et douceur, des états émotifs instables transfigurent tour à tour le mouvement et la scène. La noirceur, comme la lumière, résonnent dans les corps, la danse et la musique unifiés. Une vibrante plongée au coeur de la nuit que l’aube promet d’illuminer.