Il y a tant de raisons d’aimer Mozart. Pour Frank Martin, qui a composé son Ouverture en hommage à Mozart pour le bicentenaire de sa naissance en 1956, c’est la voix unique de Mozart qui reste le plus admirable. Il est vrai que Mozart faisait les choses bien à sa manière, comme donner à l’alto un rôle égal à celui du violon dans sa Symphonie concertante. La Mozartiana de Tchaïkovski est un affectueux coup de chapeau au compositeur, avec des élans romantiques où s’entrechoquent les époques. Légère et enjouée, la symphonie « Haffner » clôt le programme en donnant encore une nouvelle raison de se passionner pour Mozart.