Promettant des instants de majestueuse solennité, la chanteuse libanaise Oumaima el Khalil se produira, sans retenue, le temps d’une soirée, lors de sa première apparition en solo à Montréal. Le cœur sur la main, Oumaima nous rappelle, à chacune de ses performances, son engagement en faveur de la cause palestinienne et de son legs culturel dont elle ne se départit jamais. Il existe encore « quelque chose qui mérite la vie », comme le disait si bien Mahmoud Darwich dont elle a interprété plusieurs poèmes.
Fidèle à son long parcours, celle qui s’est longtemps illustrée avec le groupe «El Mayadine», aux côtés de l’illustre Marcel Khalifé, chantera de sa voix douce et éthérée des textes aussi engagés que poignants. Asfour tall men echebbak, takabar ou Ana rah ghanik, des titres qui ont longtemps fait chavirer les cœurs de millions de mélomanes dans le monde arabe.
Artiste à la carrière riche de rencontres artistiques exceptionnelles avec des compositeurs de renom, elle a chanté les paroles de poètes très réputés comme Mahmoud Darwish, Badr Chaker El Sayyab, Talal Haidar, Chawki Bzaï, Mohammed Abdullah ou Henry Zgheib. Accompagnée de son pianiste, compositeur et conjoint Hani Siblini, ainsi que de musiciens montréalais chevronnés, Oumaima el Khalil nous promet une soirée pleine d’émotions et de nostalgie, un hymne à la vie, à l’amour et à la résistance.
