Le charme d’une belle mélodie, au violon de Yukari Cousineau, est irrésistible. Et c’est ce que propose le Concerto pour violon de Nielsen : simplicité, bonne humeur et mélodies enivrantes. Comme une transe, chacun des deux mouvements commence avec une lenteur méditative et inquiétante, pour bientôt exploser en envolées rapides et brillantes.
Qu’est-ce qu’un concerto sans soliste? Pour Béla Bartók, la réponse se trouve dans son Concerto pour orchestre, qui met en valeur tantôt les cuivres, tantôt les cordes, sans compter divers duos d’instruments, afin de mettre en valeur la virtuosité même des musiciens d’orchestre. Avec un jeu d’équilibre mené de main de maître par le chef Nicolas Ellis, collaborateur artistique de l’OM pour la quatrième année, l’œuvre nous transporte de la froideur à l’humour, d’un lugubre chant funèbre à une exubérante célébration de la vie.
NIELSEN, Concerto pour violon
BARTÓK, Concerto pour orchestre