En y introduisant d’audacieuses innovations, Beethoven engage son ultime Concerto pour piano dans la voie du romantisme. Quant à la relation qui s’instaure entre le soliste et l’orchestre, elle reflète la position du compositeur dans la société du XIXe siècle, un artiste indépendant s’opposant parfois au monde qui l’entoure. L’énergie et la puissance présentes chez Beethoven animent également la Symphonie no 5 de Sibelius, une œuvre lumineuse, au ton souvent conquérant.
Jennifer HIGDON, blue cathedral (12 min)
Ludwig van BEETHOVEN, Concerto pour piano no 5 en mi bémol majeur, op. 73, « L’empereur » (38 min)
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Jean SIBELIUS, Symphonie no 5 en mi bémol majeur, op. 82 (30 min)