Il y a dans le Requiem de Brahms des trésors de beauté inouïe, de noble grandeur, de tristesse sereine et sublimée, de fervente humanité. Si l’urgence de célébrer la vie est maintenant irrésistible, Brahms nous aide à méditer la mort – et à trouver la paix. La dernière soirée du Festival à l’Amphithéâtre, c’était avec eux, les merveilleux danseur.se.s des Grands Ballets, incroyables funambules, magicien.ne.s défiant sans cesse le temps et la gravité, alors qu’ils foulaient ces planches extérieures pour la première fois. C’était hier, c’était il y a un siècle. Sommes-nous encore nous-mêmes? Ces retrouvailles nous le diront.
Johannes Brahms
Ein deutsches Requiem, op. 45