Musique classique

La poésie de Brahms et de Rachmaninov

Cinquième Salle Le 12 août 2017

Brahms, 3 Intermezzi, opus 117 (18 min)
Rachmaninov, 14 Romances, opus 34 : XIV. « Vocalise » (5 min)
Rachmaninov, 6 Romances, opus 4 : IV. « Ô, cesse ton chant, belle jeune fille », trans. Earl Wild (4 min)
Stravinsky, L’oiseau de feu, trans. Guido Agosti (12 min)
Danse infernale de tous les sujets de Kastchei – Berceuse – Finale

Un puissant lyrisme et une brillante virtuosité sont au programme de ce récital d’oeuvres bien connues pour le piano – oeuvres originales ou arrangements – puisées aux répertoires du romantisme tardif et du XXe siècle.
Johannes Brahms a surnommé ses 3 Intermezzi, opus 117, « Wiegenlieder meiner Schmerzen » [Berceuses de ma souffrance]. Introduite par quelques paroles d’une ballade écossaise (« Dors doucement, mon enfant »), la première pièce se déploie à un rythme berçant de 6/8. Selon le musicologue Claude Rostand, ce sont « trois paysages d’automne qui restent tous dans la demi-teinte, le clair-obscur, chers au Brahms de la vieillesse. »
Sergueï Rachmaninov est le dernier grand représentant du romantisme russe. Interprétée ici dans un arrangement pour piano, « Vocalise » est la dernière des 14 romances opus 34 du compositeur. Avec sa longue mélodie soutenue, elle reste l’une des oeuvres les plus populaires de Rachmaninov. L’air « Ô, cesse ton chant, belle jeune fille » offre une mélodie d’une simplicité charmante enveloppée d’opulentes harmonies.
Les transcriptions de Guido Agosti de trois tableaux du ballet L’oiseau de feu de Stravinsky s’inscrivent parmi les pièces virtuoses pour piano. La musique vive et pleine de rebondissements de la « Danse infernale de tous les sujets de Kastchei » s’ouvre sur un accord saisissant. Les accents mystérieux de la « Berceuse » mènent naturellement aux trémolos des premières mesures d’un « Finale », celui-ci aux accords amples et aux figures et glissandos à la Debussy, avec cette touche percutante si caractéristique de Stravinsky.

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