Rafael Payare dirige l’OSM dans un programme où s’illustrent deux maîtres de la « grande forme » du répertoire germanique. Haydn a fixé le modèle de la symphonie classique et largement contribué au genre du concerto, comme en témoigne sa Sinfonia concertante, qui met en lumière quatre solistes de l’OSM. De son côté, Brahms reprend l’héritage de la symphonie instrumentale en y apportant une contribution unique à son époque. Dans sa Symphonie no 2, il enchaîne douceur, danses et drame pour aboutir à une finale triomphale.
On entendra également lors de ce concert l’Ouverture no 2 de Louise Farrenc, alliant clarté et dynamisme à travers un thème plein d’une énergie sautillante. Professeure de piano au Conservatoire de Paris, Louise Farrenc s’est hissée parmi les meilleurs pianistes et compositeurs de son époque en France.
Louise Farrenc, Ouverture no 2 en mi bémol majeur, op. 24
Haydn, Symphonie concertante en si bémol majeur, Hob.I:105
Brahms, Symphonie n°2 en ré majeur, op. 73