L'oratorio brûlant de Walton, Belshazzar's Feast, composé pour baryton, chœur et orchestre, est basé sur l’incroyable histoire du roi babylonien Belshazzar, dans laquelle se trouve la fameuse scène du festin, où une main apparaît et écrit prophétiquement un message divin sur le mur.
Souvent comparé à Carmina Burana de Carl Orff en raison de sa vigueur rythmique et de sa splendeur barbare, Belshazzar's Feast est aujourd’hui considéré comme l’une des meilleures œuvres chorales britanniques de grande envergure depuis The Dream of Gerontius d'Elgar.
À l’œuvre grandiose de William Walton on oppose ce soir la cantate intime et nostalgique d’Edward Elgar, autre compositeur éminent de la Grande-Bretagne, The Music Makers où l’on peut entendre plusieurs citations de ses propres œuvres. Originellement composée pour soprano ou ténor, mais proposée ici par une contralto, la pièce reprend le texte d’Arthur O'Shaughnessy, Music and Moonlight (1874), inspiré par l’idée que les artistes sont les vrais créateurs et artisans de l’histoire et de la société.