Conférence

Art et Femmes autochtones - Vers une fierté collective

Espace culturel Georges-Émile-Lapalme Le 4 octobre 2018

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Vous êtes conviés à une conversation où différentes femmes expliqueront pourquoi elles estiment que l’art et la culture peuvent contribuer au « rapprochement » des Peuples, des Nations et des générations. Présentée dans le contexte de l'exposition Arnait (femmes en langue inuite) de l'artiste visuelle Karine Giboulo, qui rend hommage aux femmes inuites qui vivent en ville, cette discussion publique mettra à l’honneur le regard des femmes, des mères, des artistes et des militantes. Les intervenantes discuteront de l'art et de l'expression identitaire comme outil au service des changements sociaux et sociétaux. La route vers la fierté collective et vers la cohabitation collaborative et respectueuse passe, selon elles, par des actions de conciliation et d'affirmation qu'elles veulent souligner et célébrer.

Invités :

  • Odile Joannette, directrice générale de Wapikoni Mobile – animatrice de la conversation
  • Kim O’Bomsawin, Réalisatrice (ARRQ) et scénariste (SARTEC)
  • Daisy Savard, artisane
  • Karine Giboulo, artiste et interprète

 

Biographies :

Odile Joannette œuvre depuis près de vingt ans à la défense et à la promotion des droits des peuples autochtones ainsi qu’à l’amélioration de leurs conditions de vie. Elle siège au Conseil de l’Ordre de Montréal et compte parmi les 15 membres qui composent la Table sur la diversité, l’inclusion et la lutte contre les discriminations. Elle est aussi membre fondatrice et administratrice de DestiNATIONS : Carrefour international des Arts et Cultures des Peuples autochtones et du RÉSEAU pour la Stratégie urbaine de la communauté autochtone à Montréal. Elle siège depuis peu au conseil d’administration du projet de Centre de santé autochtone de Montréal. Elle était, depuis 2014, la directrice des partenariats et des communications au sein de la Commission responsable du développement des ressources humaines, de l’emploi et de la formation pour l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador. Aujourd’hui, elle est heureuse et honorée d’avoir récemment accepté la direction générale du Wapikoni Mobile, studio ambulant de formation et de création audiovisuelle et musicale dédié aux jeunes autochtones.

D'origine abénakise, Kim O'Bomsawin a complété une maîtrise en sociologie avant de débuter sa carrière de cinéaste documentariste. Faire découvrir l'univers des Premières Nations en mettant de l'avant des histoires positives est ce qui motive sa démarche. Elle a collaboré au développement de plusieurs séries documentaires, soit comme scénariste ou comme assistante à la réalisation. Elle a fait récemment sa première incursion dans l’univers de la fiction comme co-auteur de la série Les Sioui-Bacon (APTN). Elle réalise actuellement son premier documentaire, La ligne rouge, film dont elle est également l’auteur. Les questions liées à la condition féminine – et plus particulièrement les enjeux touchant les femmes autochtones à Montréal – l’ont toujours grandement interpellée et c’est avec grand intérêt qu’elle s’est jointe en avril au Conseil des Montréalaises.

Karine Giboulo vit et travaille à Montréal. Depuis le début des années 2000, elle travaille dans une grande variété de médiums, mais a particulièrement attiré l’attention grâce à ses dioramas d’environnements humains miniatures. Elle a participé à plusieurs expositions collectives et individuelles au Canada, aux États-Unis et en Europe. Karine Giboulo a été récompensée par de nombreuses bourses et subventions et a été lauréate en 2011 du prestigieux prix Winifred Shantz en céramique. Ses oeuvres font partie des collections du McMichael Canadian Art Collection (Kleinburg, Ontario), du Musée des Beaux-Arts de Montréal (Québec, Canada) et du 21C Museum (Kentucky, États-Unis). Karine  Giboulo est représentée par la galerie Art Mûr à Montréal.

Daisy Savard est née à Pointe-Claire et a passé la majorité de son enfance à Quaqtaq au Nunavik où elle a appris la couture traditionnelle inuite de sa grand-mère maternelle. De 2007 à 2015, elle a travaillé au sein de l'équipe de Nunavik Creation à la conception de vêtements contemporains inspiré de la culture inuite. Elle enseigne maintenant la couture inuite a Montréal en plus d'exercer le métier d'interprète Inuktitut.

Détails

Cette activité est présentée grâce au soutien financier de la
Fondation de la Place des Arts
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