Six ans déjà après L’un de nous, à point nommé pour célébrer vingt années de chansons, Albin reprend le fil de ce qui peu à peu a façonné son style unique.
Si Les cent prochaines années, en ouverture, donne foi en l’espoir de beaux lendemains, l’album est la chronique équilibrée, voire équilibriste, de l’émerveillement et de la douleur, de la rupture et de la renaissance amoureuse, du souvenir et de l’avenir.
Cette fois, le réalisateur qu’il est régulièrement pour les autres (Miossec, Pomme, Vanessa Paradis, Pierre Lapointe …) a choisi de ne plus l’être pour lui-même, en confiant les clés à Ambroise Willaume, alias Sage.
En adoptant ce léger pas de recul vis-à-vis de ses chansons, le compositeur-chanteur dévoile pourtant son disque d’auteur le plus personnel, à commencer par cette pochette qui le montre, enfant, dans les bras de sa mère.
Les guitares et les basses de Sage, au contact des claviers d’Albin dans un esprit plus pop sont accompagnées par les batteries de Robbie Kuster, de la harpe virtuose de Gustine et des cuivres rutilants de Voyou. Albin, invité d’honneur du Musée d’Orsay, à l’occasion de l’exposition Manet-Degas, y présentera entre autres ses premiers concerts début avril. Albin nous promet l’Avenir avec Les cent prochaines années comme horizon. Et après on voit…