Danse

La danse, sous ses multiples formes, contribue à faire rayonner les cultures du monde entier. De la délicatesse du ballet à l’énergie du hip-hop, elle permet d’exprimer différentes émotions qui touchent un public très large. L’accueil de troupes de danse provenant de tous les continents contribue non seulement au rayonnement des genres, mais aussi à leur mélange. De plus, des événements comme le Festival TEMPÉO Danse et Musique ou le Festival JOAT, présenté par Danse Danse, offrent une visibilité de choix à ces styles, parfois classiques ou complètement nouveaux, en plus de faire bouger les publics de tous les âges. La danse, c’est aussi l’affaire des enfants, notamment grâce aux séries Place des Arts junior et Sons et brioches, spécifiquement conçues pour faire découvrir cet art et bien d’autres aux plus jeunes. 

C’est en 1957 que Les Grands Ballets Canadiens sont fondés, à Montréal, par madame Ludmilla Chiriaeff. En tant que première compagnie de ballet professionnel au Québec, elle a pavé la voie à de nombreux artistes du milieu, aussi bien des danseur·euses que des chorégraphes. L’immense contribution de Mme Chiriaeff et celle de M. Fernand Nault, codirecteur artistique et chorégraphe attitré des Grands Ballets dès 1965, a permis à la troupe de rayonner sur la scène internationale avec des créations originales, notamment le célèbre Casse-Noisette, rendez-vous annuel mythique de nombreux adeptes. Du rêve et de la vision de ces personnes est née une troupe qui regroupe aujourd’hui 50 danseur·euses canadien·nes et internationaux, mais surtout une organisation à la réputation reconnue mondialement dans le domaine de la danse. 

L’histoire de la danse à la Place des Arts remonte aux années 60. Dès ses premières années d’activité, des invités de marque y présentent leurs créations, notamment en 1966 alors que Carmina Burana est l’une des premières œuvres proposées par Les Grands Ballets Canadiens. Par la suite, les années 80 sont caractérisées par l’éclatement de l’offre et l’arrivée de styles en tout genre, grâce à la visite de Tango Argentino, ayant d’abord connu un succès retentissant à Paris et à New York. Cette pluralité des styles donne naissance, en 1985, à la première édition du Festival international de nouvelle danse, permettant à des artistes émergents de présenter leurs spectacles originaux. Entre les classiques Joe (de Jean-Pierre Perreault) et Jardi Tancat (de Nacho Duato), la voie se trace progressivement vers des formes nouvelles, menant à l’accueil de bODY_rEMIX/gOLBERG_vARIATIONS en 2006, signée Marie Chouinard. Nouveau genre et expérimentale, cette œuvre constitue un pas de plus vers l’émancipation de la discipline qui n’a fait que croître.