POSTE D'ÉCOUTE : du jazz en juillet
Philippe Couture - 2 juillet 2020

POSTE D'ÉCOUTE : du jazz en juillet

C’est bien connu : Montréal vibre au rythme du jazz en juillet – pandémie ou pas ! En parallèle de l’édition numérique du Festival international de jazz de Montréal (FIJM) et en complément à la sélection musicale thématique jazz diffusée notre Esplanade, nous vous proposons une liste d’écoute jazzée à écouter sous le soleil estival.

 

S’inspirant de la programmation du FIJM et des têtes d’affiche jazz ayant foulé les scènes de la Place des Arts au fil des dernières années, cette sélection ratisse large. À Montréal, les adeptes du jazz sont des mélomanes aux goûts éclectiques, qui n’ont jamais perçu leur genre de prédilection de manière cloisonnée et qui célèbrent les rencontres et emprunts entre les genres.

 

À l’image de ce public enthousiaste et curieux, nous vous proposons de la musique instrumentale néoclassique, de l’électro-jazz, du jazz fusion, des classiques d’Oliver Jones et Miles Davis ainsi que des ballades portées par des voix féminines chaudes et délicates. Et ce, sans se soucier des frontières temporelles ou géographiques, naviguant d’hier à aujourd’hui, entre l’ici et l’ailleurs.

 

 

Nostos, de Jean-Michel Blais

Le prodige québécois du néoclassique a cumulé plus de 33 millions d’écoutes avec cette pièce émouvante, aux touches de piano tournoyantes et délicates, porteuse d’une ambiance aérienne apaisante. Un habitué de la Place des Arts, où il se produisait encore cet hiver au Théâtre Maisonneuve.

 

 

 

Little Lover, des Barr Brothers

Les rois de l’indie folk montréalais, qui auraient été parmi les têtes d’affiche du FIJM à la Place des Arts cet été et qui font partie de l’édition numérique du festival, se plaisent à flirter avec des sonorités plus country dans l’envoûtante Little Lover.  

 

 

 

Sun Rise, de Dominique Fils-Aimé

Étoile montante du jazz montréalais et Révélation Radio-Canada 2019, Dominique Fils-Aimé aime superposer les pistes vocales et harmoniser sa voix à des percussions toniques, pour raconter à sa manière l’histoire des Afrodescendants.

 

 

 

Ballad For Claire, d’Oliver Jones

Légende du jazz montréalais et habitué du FIJM, Oliver Jones composait en 1985 cette pièce faisant briller son talent de pianiste et misant pleinement sur l’émotion.

 

 

 

Miroir hélicoïdal, de Carl Mayotte

Révélation Radio-Canada 2020-2021, ce bassiste et compositeur de 25 ans fait tourner les têtes grâce à un jazz-rock groovy à souhait. Un artiste que l’on espère retrouver sur une scène de la Place des Arts dans un avenir rapproché !

 

 

 

Time After Time, de Miles Davis

Tout le monde connaît Time After Time, la chanson de Cindy Lauper. Miles Davis se l’est appropriée avec panache en 1985, en livrant une interprétation au confluent de la pop et du jazz, avec une forte touche de sensualité.

 

 

 

D-Code, d’Alain Caron

Figure emblématique du jazz fusion au Québec et cofondateur du mythique groupe UZEB, Alain Caron est aussi considéré comme l’un des meilleurs bassistes au monde. D-Code est un classique de son répertoire, à écouter en boucle.

 

 

 

Mister Holland, de Gregory Porter

Avec cette nouvelle chanson portée par des cuivres scintillants et une voix enthousiaste, Gregory Porter poursuit son œuvre engagée, tissée de chansons dénonçant le racisme et prônant l’égalité. Un habitué de la Place des Arts dont nous attendons impatiemment la prochaine visite.

 

 

 

Open, de GoGo Penguin

Tirée du tout nouvel album homonyme de GoGo Penguin, la pièce Open distille la quintessence du style jazz-électro que chérit ce groupe britannique, avec ses boucles sonores envoûtantes et sa batterie au rythme hachuré.

 

 

 

Valentine’s Day, d’Emilie-Claire Barlow 

Emilie-Claire Barlow s’approprie en toute délicatesse cette chanson originalement enregistrée par James Taylor en 1988 : une version intimiste où la voix feutrée s’accompagne d’une guitare veloutée.

 

 

Jusqu'au 15 juillet

Sur l'Esplanade de la Place des Arts

 

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